Pourquoi passer les concours de la fonction publique ?
Servir l’intérêt général
La réussite aux concours de la fonction publique, permet d’abord de mettre ses compétences au service de l’intérêt général. Agent public, vous participez au bon fonctionnement des institutions de la République et au développement économique de notre pays grâce à la fonction de contrôle que vous exercez. Le service public, notion établie et reconnue dans le préambule de la Constitution de 1946, consiste en effet à créer, encadrer, contrôler, en intervenant dans tous les domaines de la vie, aussi bien l’aménagement du territoire, que le contrôle des finances publiques, ou encore la gestion du domaine hospitalier. Ces missions de service public reposent sur des agents compétents recrutés sélectivement pour leurs qualités personnelles et leur sens de l’engagement. La mission de service public que vous remplissez donne ainsi un sens au travail quotidien que vous effectuez.
Il faut, à notre sens, déplorer la trop grande place prise par l’État depuis une soixantaine d’années dans notre pays et particulièrement la mainmise des “grands corps” sur l’appareil industriel et politique. L’évolution de l’État-Providence depuis 1946 semble en effet donner raison au précurseur Alexis de Tocqueville qui prévoyait l’émergence à venir de mastodontes étatiques régentant toute la vie des citoyens et ce, d’autant plus facilement, qu’il apparaît comme un État “doux et prévoyant”. La crise sanitaire de 2021 n’a fait que renforcer encore un peu plus cette domination, les autorités publiques décrétant ce qui relève du commerce essentiel ou se substituant au pouvoir d’appréciation des médecins. Peu s’insurgent contre une telle institution, qui fournit l’éducation gratuite (en apparence) et souvent médiocre, les loisirs subventionnés, les fêtes continuelles et catégorielles, mais également les primes de Noël aux plus déshérités, la couverture médicale universelle gratuite (pour les bénéficiaires) et ainsi de suite.
À notre sens, l’État s’est dangereusement écarté de ses mission régaliennes et en élargissant son périmètre d’intervention menace d’asphyxier l’initiative privée. Pire: paraphrasant un consul, nous pourrions dire “les missions superflues tuent les missions nécessaires”. Et aujourd’hui, alors que nombre d’activités “festives” et sociales sont subventionnées, les missions historiquement dévolues à l’État sont de moins en moins financées.
Notre vocation est de vous aider à entrer dans la fonction publique pour y apporter un réel talent et une conscience des enjeux actuels. Nous estimons nécessaires des agents publics au service de l’État, mais pas n’importe lequel. Tel est le sens de notre démarche.
Un concours, des métiers
La particularité de la fonction publique française réside dans la diversité des postes et partant, la richesse des expériences proposées. À l’entrée de la fonction publique, cette diversité s’observe dans la multiplicité des concours : attaché d’administration, inspecteur des finances publiques, secrétaire de chancellerie… Une fois entré dans l’Administration, les réorientations de carrière sont possibles au sein d’un service ou d’une administration différente. Les chemins de traverse sont ainsi permis et facilitent l’épanouissement personnel des agents publics désireux de changer de corps de métier.
La sécurité d’une carrière
Dans le contexte d’une économie morose et d’une insécurité croissante de l’emploi, l’État récompense l’engagement de ses agents par la sécurité de l’emploi et un système de promotion à la fois en terme de poste et de traitement. Certes une évolution est notable depuis 2007. De plus en plus, le dogme de l’emploi à vie est remis en cause. Néanmoins, l’on voit mal comment il pourrait disparaître, à moins de condamner l’un des piliers de la vie publique en France, à savoir le droit de participer à l’action de l’État, garanti par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
L’égalité des chances
En France, à la différence de certains pays occidentaux, le recrutement des agents de l’État est assis sur un principe démocratique, qui prend la forme de concours ouverts à tous. Tout candidat, dès lors qu’il remplit les fonctions d’âge, d’honorabilité et de diplôme, est ainsi admis à concourir. Ce système égalitaire permet ainsi à tout citoyen de participer au service public, nonobstant ses engagements personnels politiques, religieux ou culturels et indépendamment de son milieu social.
Réussir à un concours de la fonction publique, c’est ainsi se donner les moyens de parfaire une vie professionnelle au service de la collectivité. Pour autant, il faut aussi se donner les moyens de réussir un concours…