Le concours d’ingénieur territorial
Les conditions
Pour avoir droit de concourir, il faut :
- posséder la nationalité française ou être ressortissant d’un des États membres de la Communauté européenne ou d’un autre État faisant partie de l’accord sur l’espace économique européen dans les mêmes conditions que les ressortissants français.
- jouir de ses droits civiques.
- ne pas avoir de mentions incompatibles au bulletin n° 2 de son casier judiciaire avec l’exercice de la fonction.
- se trouver en position régulière au regard du service national.
- remplir les conditions physiques exigées pour exercer dans la fonction publique.
Le concours externe est ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme d’ingénieur habilité par l’État ou d’un titre équivalent.
Les postes seront ouverts au titre de chacune des spécialités suivantes : ingénierie, gestion technique et architecture ; infrastructures et réseaux ; prévention et gestion des risques ; urbanisme, aménagement et paysages ; informatique et systèmes d’information.
Une épreuve d’admissibilité
Rédaction d’une note, à partir de l’analyse d’un dossier remis au candidat, tenant compte du contexte technique, économique ou juridique lié à ce dossier. Celui-ci porte sur la spécialité choisie par le candidat au moment de son inscription (durée : 5 h, coefficient 5).
Toute note inférieure à 5 sur 20 entraîne l’élimination du candidat.
Une épreuve d’admission
Un entretien permettant d’apprécier les connaissances et les aptitudes du candidat. Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options, choisie par le candidat lors de son inscription, au sein de la spécialité dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à apprécier l’aptitude du candidat à s’intégrer dans l’environnement professionnel au sein duquel il est appelé à exercer ainsi que sa capacité à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur subdivisionnaire (durée totale de l’entretien : 40 mn, réparties en 15 à 20 minutes pour chacune des deux parties de celui-ci, coefficient 5).
Une épreuve orale facultative de langue
Traduction, sans dictionnaire, suivie d’une conversation, d’un texte rédigé dans l’une des langues suivantes, choisie par le candidat au moment de son inscription : allemand, anglais, arabe moderne, chinois, danois, espagnol, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, polonais, portugais et russe (préparation : 30 mn, durée : 15 mn, coef 1). Pour cette épreuve, seuls sont pris en compte les points au-dessus de la moyenne.
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