Comment accorder au pluriel les noms communs d’origine étrangère ?
Le pluriel des noms communs d’origine étrangère
L’usage est qu’un mot étranger entré dans le vocabulaire français courant prend la marque commune du pluriel, c’est-à-dire que le pluriel du mot étranger est formé en ajoutant un « s » à la fin.
Un album, des albums (mot d’origine latine).
Un abricot, des abricots (mot d’origine orientale).
Une choucroute, des choucroutes (mot d’origine allemande).
Mais certains noms communs étrangers gardent les deux formes de pluriel possibles, celui de leur langue d’origine, et celui de la règle générale en français.
Un maximum, des maximums ou (plus rarement) des maxima (cette dernière forme est plutôt utilisé dans l’univers scientifique; on parle d’ailleurs de théorie des quanta, pluriel de quantum).
Un scénario, des scénarios ou (plus rarement) des scénarii.
Certains noms communs étrangers gardent exclusivement le pluriel de leur langue d’origine.
Un gentleman, des gentlemen.
Les mots invariables
Certains noms communs étrangers demeurent invariables.
Des prières ou chants liturgiques : des Ave, des Gloria.
Des expressions de musique : des allegro, des crescendo.
Des expressions composées avec ou sans tirets : des curriculum vitae, des nota bene ; des post-scriptum, des a priori.